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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 16:56

 

 

A l'orée des nouvelles élections présidentielles de 2012 qui menacent de révéler une prise de position populaire particulièrement  désastreuse, relisons ce texte écrit par Jean-Claude Pantel intitulé "Rédintégration et Complétude", et dont le corps s'articula autour du thème des élections législatives françaises s'étant déroulées le 21 et le 28 Mars 1993.

 

 

 

Rédintégration et Complétude 1


Rédintégration et Complétude 2

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 16:50

 

 

 

Pour écouter l'enregistrement  de la chanson "ENTRE EXISTENCE ET VIE" (Final) du "VOYAGEUR DE L'ORAGE" (Jean-Claude Pantel), veuillez cliquer sur la fenêtre You Tube ci-dessous :

 

 

 


 
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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 16:47

 

Pour écouter l'enregistrement provisoire de la chanson "L'ÂGE NOUVEAU" (Voix 1 et Voyageur) du "VOYAGEUR DE L'ORAGE" (Jean-Claude Pantel), veuillez cliquer sur la fenêtre You Tube ci-dessous :

 


 


 

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 10:45

 

Pour écouter l'enregistrement provisoire de la chanson "L'ÂGE NOUVEAU" (Voix 2, 3 et 4) du "VOYAGEUR DE L'ORAGE" (Jean-Claude Pantel), veuillez cliquer sur la fenêtre You Tube ci-dessous :

 

 


 
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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 07:21

 

L'historique du Voyageur de l'Orage (Sous forme d'entretien), 1ère partie, a été en partie expurgée et reste susceptible d'être d'un instant à l'autre modifiée.

 

Merci de votre compréhension, Esperluette.

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 12:03

 

 

 

          Guillaume Pagano : Comment t'est venue l'idée d'exprimer le message des Textes sous la forme d'un film ?

 

         - Jean-Claude Pantel : L'idée ne m'est pas venue tout de suite; au départ, Jean-Luc Spagnolo et moi-même voulions que la "chose" s'exprime par le biais d'un disque regroupant six chansons auxquelles l'on aurait adjoint une explication pour chacune d'entre elles...

 

         - G.P : Jean-Luc Spagnolo est l'arrangeur musical avec lequel tu travailles depuis plus de quinze ans...

 

         - J-C.P : Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire, il est bien que tu le rappelles.

 

         - G.P : Tu projetais donc de faire éditer un livret recueillant six de tes chansons, suivies d'un commentaire servant à les rendre quelque peu moins abstruses ?

 

         - J-C.P : C'est cela. Il se serait présenté sous les aspects d'un dialogue, étayant, entre questions et réponses, doutes et assertions, la philosophie sous-jacente à chaque chanson, tant il est vrai que l'écoute de celles-ci exige, - je le pense et ne suis pas le seul à le penser hier comme aujourd'hui - une attention très soutenue...

 

         - G.P : Quel aurait été le titre de ce qui aurait pu s'apparenter à ce que nous nommons communément, en terme de musique, un album ?

 

         - J-C.P : Plusieurs titres étaient possibles alors : "Mythologiquement Vôtre"..."Echos de l’Au-delà"...Je préférais pour ma part : "Entre Existence et Vie"...

 

         - G.P : Je me permets de te rappeler que, nonobstant le caractère quelque peu flou du projet, il était bel et bien pourtant question, à cette époque-là, d'un Voyageur de l'Orage...

 

                                                                                      1


 

         - J-C.P : En effet, il en était fortement question déjà; disons que le "concept" était dans l'air, servi par cette image, profondément ancrée dans ma conscience, d'un homme voyageant entre les Mondes et dont le "mode de locomotion", si je puis dire, aurait été l'Orage...

 

         - G.P : A propos : Pourquoi un voyageur, plutôt qu'autre chose, et surtout : Pourquoi l'orage ?

 

         - J-C.P : Parler de ma propre personne, eu égard à une pudeur qui m'a toujours semblée de mise et ce, en toute circonstance, m'est difficile, cela tu as pu t'en rendre compte...Mais je crois bon de dire que mon vécu a servi de scénario à l'histoire; ainsi, au sortir de l'adolescence, mes successives mutations durant mon service militaire...

 

         - G.P : Oui, sept corps d'armée en quatre mois ! Ou du moins il me semble ?

 

         - J-C.P : C'est bien cela. Du reste, je l'exprime dans le premier tome des "Visiteurs de l'Espace-temps" : mutations dont la cause résidait dans les phénomènes paranormaux qui, me suivant partout où je me rendais, n'ajoutaient que troubles au cours normal de cet ordre soigneusement entretenu par la gent militaire dans toute caserne qui se respecte.

 

         - G.P : Et cela s'est poursuivi par la suite, notamment pendant ton entrée dans cette vie qu'on dit active ? (Sourire)

 

         - J-C.P : La réitération du Paranormal eut bien lieu, en effet. Disons qu’il n’a jamais eu vraiment de cesse, ne m’octroyant ainsi aucun moment de répit digne de ce nom. C'est pourquoi j'ai fréquenté, à cette période de ma vie, toutes les succursales des Caisses d'Assurance Maladie de la ville de Marseille...

 

         -  G.P : Tes multiples pérégrinations au sein des centres de Sécurité Sociale que compte la Cité Phocéenne ?

 

         - J-C.P : Oui. En ces lieux, tout autant qu'en les divers locaux occupés durant mon service militaire, j'avais l'impression qu'on voulait, à tout prix, se débarrasser de moi. J'étais devenu une gêne pour toute existence dûment réglée...

 

         - G.P : N'omettons point, si tu le veux bien, les multiples expulsions auxquelles tu fus confronté alors ! Je fais référence ici à tes changements d'adresse concernant différents quartiers de Marseille...

 

                      

                                                                                       2

 

 

         - J-C.P : Suite à ce que bon nombre de spécialistes de l'irrationnel nomme "Phénomènes poltergeist"...

 

         - G.P : C’est vrai que la langue de Molière n’a jamais réussi à traduire correctement ce terme usité dans la langue des frères  Schlegel (de poltern « faire du bruit » et geist « esprit ») autrement que par « Esprit Frappeur »…On parle parfois aussi de typtologie, de sématologie, pour ce qui a trait au spiritisme, vocables d'ordre didactique sans réelle appréciation, dirons-nous, dépréciative …Or, « frappeur » me semble d’emblée introduire une connotation agressive de cette forme d’immixtion des Espèces Divines dans l’espace des espèces terriennes. Mais continue je t'en prie...

 

         - J-C.P : Suite donc à cette quotidienne télékinésie entourant ma présence, les locataires des appartements limitrophes à celui que nous occupions Lucette et moi, s’engagèrent à faire circuler et signer des pétitions visant à nous expulser sur-le-champ des immeubles dont nous dérangions la prétendue sérénité...

 

         - G.P : Lucette est cette jeune amie qui deviendra par la suite ton épouse...

 

         - J-C.P : Effectivement...

 

         - G.P : ...Ce que tu dis là me semble clair : tous ces événements induisaient l'image d'un homme en perpétuel déplacement, sans attache, sans domicile fixe, celle par conséquent...d'un voyageur ! Mais qu'en est-il de l'Orage ?

 

         - J-C.P : La présence de l'Orage a accompagné toutes les étapes importantes de ma vie...

 

         - G.P : Tu veux dire de ton existence ? (Légers rires)

 

         - J-C.P : Si cela te sied mieux, oui en effet : de mon existence puisqu'il nous faut mentionner, autant pour soi que pour les autres, la nuance à observer entre ce qui s'assimile à un quotidien, et ce qui s'accomplit en un Absolu.

 

         - G.P : "Dichotomie" qui a trait à la Cosmogonie ?

 

         - J-C.P : Certes.

 

         - GP : Mais pour en revenir à l'orage...     

        

                                                                                     3


 

         - J-C.P : Bon nombre d'orages, qui ont jalonné mon parcours terrestre, m'ont fait vivement ressentir que nous étions tous, sans exception aucune, assujettis à des Lois physiques et que, comme l'affirmait Blaise Pascal, l'âme humaine, à l'instar de l'atmosphère ambiante agressée par des variations de pression, était elle aussi soumise à des foudres intérieures qui savent gâter très vite ses humeurs passagères !

 

          - G.P : Bel enseignement, s'il en est...L'Homme de même semble posséder ses propres isalobares ! Mais un orage ne t'aurait-il pas profondément plus marqué qu'un autre ?

 

 

        - J-C.P : Oui, je me rappelle particulièrement ce jour où, m'exerçant à la course à pied sur le sommet d'une colline de Provence, je pus m'apercevoir à quel point les espèces, qui composent la famille variée de Mère Nature, dépassent la nôtre lorsqu'il nous faut assumer les "fantaisies" du caractère changeant de la dite Nature...

 

        - G.P : Tu veux dire que l'homme se voit toujours surpris par les fureurs d'un soudain orage qu'il n'a pas pu prévoir, tandis que ses frères les animaux, les plantes et les pierres savent, bien avant que lui en soit conscient, lire les signes avant-coureurs de ces "ires" subites du ciel...?   

 

         - J-C.P : Entre autres ! Car n'as-tu jamais remarqué, à l'approche d'un orage et ce, bien avant que ne gronde le tonnerre, ces oiseaux dont le vol rase de près le sol ? N'as-tu donc jamais observé ces frissons du végétal qui accompagnent toujours les premières brises d'un vent léger qui bientôt se changeront en violentes rafales ? N'as-tu jamais aperçu ces petits cailloux qui se mettent à rouler, sans que personne ne les touche, juste avant que ne choie la prime goutte de pluie  (1) ? 

 

         - G.P : Alors que l'homme, lui, ne réagit qu'au dernier moment pour s'abriter d'un éventuel déluge ?

 

         - J-C.P : Grâce en soit rendue à Dieu que l'éclair existe qui illumine quelquefois l'humaine lanterne ! Ce jour-là, plus qu'un autre, je fus conscient de quelque chose d'Incommensurable qui dépassait notre infime et infirme petitesse : Un assemblage inouï, une interaction hors norme de forces et d'énergies brutes devant laquelle nous ne sommes plus rien !

 

          - G.P : Demeures-tu songeur notamment face à cette omnipuissance des éléments que perturbe, de temps à autre, la dynamique ondo-particulaire de l'électromagnétisme ?

 

         - J-C.P : Oui-da ! Mais il est encore tant d'autres forces interactives par lesquelles la matière se montre cohérente en elle-même, et que la science continue et continuera encore d'ignorer !

 

         - G.P : Cet orage, par l'ampleur de ses trombes déversées, l'éclat de ses fulgurations et les fracas assourdissants de ses âpres to nnerres qu'amplifiaient mille échos, aurait voulu - comme bien d'autres avant et après lui - t'exposer nos limites  ?

 

         - J-C.P : Et tant d'autres nuances encore à (ré) intégrer dans notre perception des choses ! Ce sixième sens que l’accès à la technologie, par ses excès, nous a fait perdre durant le déroulement de ce présent Cyclique qui, par ailleurs, connut un précédent de même "acabit".

 

         - J-C.P : Cet orage, par sa véhémence, aura eu au moins le mérite de se fendre pour toi d'un frisson face au Divin !

 

         - G.P : Et j'en frissonne encore !

 

 

                                                                                       4


 

          - G.P : Soit. Je comprends désormais que, malgré ce que j'ose appeler un excès de "pudibonderie", tu ne pouvais échapper à ce vécu exceptionnel qui sert aujourd'hui de trame à ton "Voyageur". Néanmoins, qu'est ce qui t'a fait ressentir que, plus qu'un simple album regroupant quelques chansons, il te fallait inventer le scénario d'un "projet" artistique que tu imaginais être, à ce moment, une comédie musicale ?

 

         - J-C.P : L'album faisant intervenir des dialogues entre plusieurs personnes développant la sémantique philosophique intrinsèquement liée à chaque chanson, une comédie musicale me sembla être plus complète que cette simple explication accolée aux paroles de chacune d'elle...

 

         - G.P : Mais je crois qu'une rencontre a fait évoluer plus en avant cette idée ?

 

         - J-C.P : La rencontre avec Gégé et Vava Candy en 1993, deux choristes ayant fait partie du Big Bazar, troupe musicale montée dans les années soixante dix par le chanteur Michel Fugain, a effectivement fait évoluer le projet d'un album vers celui, plus subtil peut-être, d'une comédie musicale.

 

         - G.P : Alors qu'au départ, ils s'étaient uniquement proposés de faire les chœurs dans certaines de tes chansons ?

 

         - J-C.P : Oui. Mais très vite, désirant s'engager davantage dans une forme d'expression des propos à teneur physico-philosophique que nous échangions alors, leur est venue cette idée de créer une comédie musicale, ce qu'ils firent dans le courant de l'année 1999.

 

         - G.P : Cette Œuvre qu'ils intitulèrent "Le Maître des Rêves et des Couleurs"...

 

         - J-C.P : Dont j’ai par ailleurs rédigé une des chansons...

 

         - G.P : "Déesse de la Nuit"...Et qui sortait, si tu m'autorises cette précision, largement du "lot" !

 

        - J-C.P : Je te laisse libre de tes opinions. Mais il est à noter que parmi la distribution de cette comédie musicale se démarqua une certaine Claire Pérot, qui n’avait alors que 18 ans...

 

         - G.P : Je vois ! Elle fait aujourd’hui partie de la troupe du spectacle Mozart, l'opéra rock (produit par Dove Attia et Albert Cohen, et dont la première était annoncée pour le 22 septembre 2009), dans lequel elle tenait le rôle de Constance Weber, la femme de Mozart.

 

         - J-C.P : C’est cela. 

 

                                                                                    5


 

         - G.P : Mais je crois que "Le Maître des rêves et des Couleurs" t’a laissé sur ta faim. Nous étions d’ailleurs tous très déçus. Souviens-toi de Patrick Mazarello, ton ami avocat qui, assistant à la première du spectacle, et une fois le rideau tombé, jugea très sévèrement le produit dénaturé des Idées que nous échangions dès lors sur la cosmologie des Textes.

 

         - J-C.P : Oui...

 

         - G.P : Il alla, et tu assistas à cette scène, jusqu'à accuser les deux concepteurs d’avoir produit un "ersatz de création", n'hésitant pas à leur dire en face que si c'était toi qui avait eu l'opportunité de composer une œuvre d'art autour de ta vie, tu aurais fait "Le Voyageur de l'Orage", et non pas "Le Maître des Rêves et des Couleurs" !

 

         - J-C.P : Je pense en effet que cette "entreprise" fut un cuisant échec, dans la mesure où ces deux individus se sont risqués à côtoyer "l'incôtoyable", comme n’ont pas manqué de le relever et de nous le révéler les VET...

 

         - G.P : Un autre de tes amis, Jean Platania, a même parlé de "plagiat éhonté".

 

         - J-C.P : Il y a eu effectivement un décalage très net entre la "projection" idéale d’une Œuvre originale qu'ensemble nous envisagions, d'après une étude suivie et approfondie des Textes, et ce produit adapté au goût commun d'un trop large public !

 

         - G.P : Produit insipide, j'insiste derechef ! Règne le "Malentendu" lorsque trônent, de concert, "Savoir" et "Divertissement"; cela, les sages anciens nous l'ont prouvé...

 

         - J-C.P : Et ce qui devait advenir advint : A savoir une aide musicale promise qui ne se fit que de façon très incomplète, avant de disparaître complètement.

 

         - G.P : Maintenant que j'y pense, je peux bien te l'avouer : En ces années-là, je demeurais convaincu, en mon for intérieur, que le Voyageur de l'Orage resterait, comme on dit, lettre morte; oui je voyais alors son avenir au fond d'un vieux tiroir...

 

         - J-C.P : C'était sans compter sur le fait que les choses nous vivent !

 

 

 

                                                                                       6


 

         - G.P : Oui, j'oubliais, à l'instar de l'entièreté de notre Race humaine, cette Vérité sans faille nous criant qu'en marge des figements de nos espoirs ténébreux, se meut la radiante Espérance !

 

         - J-C.P : Et cela, n'oublions pas de le rappeler aussi, non pas à des années lumière de nous, mais bel et bien à notre porte !

 

         - G.P : J'ai cru comprendre que la distance qui nous sépare d'Elle n'est point "spatiale", métrique ?

 

         - J-C.P : Non. Dans la mesure où le gouffre que nous avons creusé, entre Elle et nous, reste de nature spirituelle...

 

         -G.P : Et donc Temporelle ! L’Espérance n’a jamais coupé les ponts avec notre espèce, quand bien même nous avons tenté d’en scier les fondements.

 

         - J-C.P : La Vacuité est - comme elle a été et sera toujours - l'unique Muse des véritables artistes, quel que soit le mode d'expression utilisé...Et la Vacuité est éternelle, ainsi que le souligne très justement nos amis bouddhistes.

 

         - G.P : Nous voguons là très loin des "folklores" issus de nos divers ouvrages mythologiques ? L’Apollon musagète, le corso fleuri de Bacchus, etc.

 

         - J-C.P : Très au large !

 

         - G.P : C'est donc à ce moment, Jean Claude, que tu as compris l'inefficacité d'une comédie scénique, après celle de l'album, dans ta volonté de rendre accessible (à un certain public) les bases mêmes d'un message qualitatif ?

 

         - J-C.P : Le support n'est pas en cause, Guillaume. Ce serait plutôt les "supportés" que ce support occasionnel aurait rassemblés qui auraient été sujets à bien des remises en...conséquence, si je me fais bien comprendre...

 

         - G.P : Je crois saisir, en tes propos, ce fait que le projet d'une œuvre musicale jouée sur une scène théâtrale aurait occasionné une dilution par trop importante de la qualité initiale du message...

 

         - J-C.P : On en revient encore aux rapports Qualité/Quantité qui gèrent toute forme d'équilibre ici-bas…

 

         - G.P : Comme outre-là !...

 

 

                                                                                     7


 

         - J-C.P : Ici et Ailleurs.

 

         - G.P : Oui, d'un côté une pléthore d'acteurs, de techniciens et d'ingénieurs venus de divers horizons, avec des motivations différentes, peu ou prou intéressées, et de l'autre un élan "créatif" exigeant un total engagement oblatif, sans aucune quête de profit à la clef...

 

         - J-C.P : La Pensée n'est unitaire que dans la mesure où chaque parcelle la vivant s'extrait du soi afin de réverbérer au maximum la fibre "hétérocentrique" qui en constitue le nœud ultime.

 

         - G.P : En quelque sorte : Moins de "moi", plus de Foi…Moins de "je", plus de Dieu ?

 

         - J-C.P : Le (sur) nombre sera toujours l'élément causateur de la dispersion humaine.

 

         - G.P : De son éternelle errance ?

 

         - J-C.P : Le Père, en son "Essentialisme", n'est qu'un.

 

         - G.P : Tandis que dès le départ, les hommes sont deux : "Esprit" et "chair".

 

         - J-C.P : Je dirais plutôt: à l'arrivée. N'oublie pas qu'un Etat "amorphe" précède cette formalisation géométrique qui recueille, si je puis m'exprimer ainsi, cette multi-projection cellulaire, sur un plan spatial, que l'humanité enferme sous le vocable de "naissance"...

 

        - G.P : Un Etat immatériel ?

 

        - J-C.P : Un Etat transparent que nos sens ne localisent pas...Lorsque Descartes nous intima de croire que "penser" et "être" se confondent, il fonda l'erreur fatale d'imaginer qu'une Chose se mouvant en dehors du champ de nos pensées (Notre penser en fait) "n'est pas", tandis qu'il aurait été plus juste d'affirmer "qu'elle n'existe pas"...

 

         - G.P : Là, tu fais allusion à la différence fondamentale que tu nous rappelles souvent entre ce qui apparait en tant Existence, et ce qui Est en tant que Vie...L'étymon latin, ayant donné le terme français "d'existence", montre bien cette différenciation qu'il nous faut absolument postuler entre deux notions métaphysiques, ou plutôt supra physiques pour reprendre le terme utilisé par le prêtre Teilhard de Chardin, totalement opposées...

 

 

 

                                                                                       8


 

         - J-C.P : En effet, "existere", signifiant "se tenir dehors", nous renvoie à une exclusion temporaire, mais tout de même réelle, de l'homme hors de l'Être !

 

         - G.P : La Vie nous exclurait-elle ?

 

         - J-C.P : Il serait plus adéquat de dire que nous nous excluons de nous-mêmes de la Vie en désirant par trop exister.

 

                      - G.P : Et cette sorte de "sortie-d’Être" serait accrue par la complaisance à laquelle nous nous adonnons ?

 

         - J-C.P : Thomas rappelle dans son évangile...

 

         - G.P : Un de ceux que l'Eglise rejeta dans les oubliettes de "l'apocryphisme" !

 

         - J-C.P : Oui : Donc Thomas – probablement un pseudonyme - a fait dire à Jésus l'apophtegme suivant : "Les hommes préfèrent exister, et non être."

 

         - G.P : Et qu'aurait été la définition de l'Être aux lèvres de Jésus ?

 

         - J-C.P : Il la définissait lui-même à travers l’Evangile pseudépigraphique : Une femme marche avec, sur ses épaules, une jarre remplie de farine; une fois arrivée à sa destination, elle s'aperçoit à son insu que sa jarre, dont le fond est brisé en partie - chose qu'elle ne savait pas au départ -, a, durant sa marche, répandu au sol tout son contenu (2) ...

 

         - G.P : Qu'est-ce à dire ?

 

         - J-C.P : Qu'aller vers le Royaume, c'est aller à la rencontre du dépouillement, donc du Vide.

 

         - G.P : Par là même, la "Voie", la "Vérité", la "Vie" prônée par Jésus serait ce Vide ?

 

         - J-C.P : Je te répondrai par l'affirmation;  la Vie étant le Vide, Essence éternelle, l'Existence ne se résume qu'au volume provisoire supportant ce principe actif qui l'anime : le Mouvement.

 

         - G.P : Ce qui signifie qu'en procréant, on se conforte à exister ? Ou plutôt a ré-exister "ad nauseam aeternam" ?  


 

 

 

                                                                                    9


 

 

         - J-C.P : L'évangile des Egyptiens (3) mentionne cet état de chose en nous rappelant que tant que la femme enfantera, le "Mal" existera...

 

         - G.P : Quand Jésus parle de la femme, ce n'est pas elle qui est visée directement, mais plutôt la fonction de parturiente qu'on lui attribue par trop exclusivement ? Aucune misogynie n'aurait "enfanté" ces dires ?! (Sourire).

 

         - J-C.P : Evidemment ! Mais on se doit de nuancer tout de même certains propos tenus en rappelant que la femme ne donne pas la Vie, mais ne fait que transmettre une forme de vie.

 

         - G.P : Et crois-tu que celui qu'on appela à tort le Fils de Dieu - Tandis qu'il n'était qu'un enfant du Père, comme toi et moi – parla de "Re-vie" ?

 

         - J-C.P : Celui qui a révélé à ses disciples qu'il était venu détruire l'œuvre de la femme, c'est-à-dire "l'engendrement", et donc la "corruption" qui s’ensuit automatiquement , rappela aussi à une de ses connaissances qu'après la mort, ce compagnon du moment aura à repasser par le ventre d'une femme...Comme il confia aussi aux filles de Jérusalem qu'un jour viendra où l'on dira, à qui voudra l'entendre, que seront considérées comme heureuses les femmes qui n'auront pas enfanté...

 

         - G.P : Enfanter reviendrait dès lors à s'enfanter soi-même ? L’ancêtre redevenant…sa propre descendance !

 

         - J-C.P : "Mémoriellement" parlant, la chose procédant par ce qui la précède, générer dans ce sens, de génération en génération, signifierait Dégénérer...

 

         - G.P : La multiplication numéraire engendrée engendrerait la division cellulaire ?        

 

         - J-C.P : Forme de "mitose" humaine qui, conséquentiellement à notre fissiparité héritée d'un "archéo-Cyclique", se répercute sur tout et sur tous, et ce, jusqu'à l'élaboration d'une œuvre qui se veut artistique : une comédie musicale, montée sur une scène de théâtre, aurait fait appel à l'intervention d'une fourmilière de capacités...

 

         - G.P : ...Très vite muables en "incapacitants" !

 

         - J-C.P : Echec et nombre sont "équationnellement"  liés, ordination existentielle oblige.  

 

 

 

 

                                                                                  1O


 

 

         - G.P : Qualité et quantité sont par conséquent en perpétuel conflit. Toutefois, pouvons-nous subodorer que "forme" et "Fond" peuvent s'harmoniser vers une identique direction ? "S'unitariser" quelque peu dans un processus évolutif ?

 

         - J-C.P : La Pensée est en toutes choses. Le Courant de Pensée qui s’en extrait, en strates progressives, confine à l'Universel, dès lors que l'Univers en est la source, et que rien ni personne n’échappe à son emprise.

 

         - G.P : "L’Univers se cohére", tel que le prétendait le fameux jésuite paléontologue ?

 

         - J-C.P : Gageons que l'Existence n'entrave pas la Vie lorsque la première, telle une glace polie et sans défaut, reflète fidèlement le Visage irradié de la seconde.

 

         - G.P : Nous devrions tous nous transmuer en des miroirs du Vrai ? Réverbérer l'essentiel à défaut de l'Essential ? Tout comme les allégories et les prosopopées que mettent en scènes parfois tes chansons ?

 

         - J-C.P : L'Esprit habite toute matière; voilà pourquoi un "moulin", une "plage", voire une "horloge" peuvent très bien s'offrir comme révélateur de ce principe nivélateur par lequel tout se retrouve à son juste niveau : celui de l’égalité entre les êtres, l’homme étant l’égal de l’Autre, et non son supérieur, dans la logique de ce total "hylozoïsme" du vivant. N’oublions pas ce qu’édictèrent les Êtres : "Personne n’est inférieur à personne, le Père est supérieur à tous. "

 

         - G.P : Une unité véritable relierait entre eux ces objets qu’on croit inanimés et qui auraient donc, comme le pressentait Lamartine, une âme ?!

 

         - J-C.P : C’est comme pour les chansons. Un fil conducteur les relie toutes entre elles. Par ailleurs, j'aimerais t'amener à penser qu'une chanson, ou plus exactement des chansons dans le cadre d’une comédie musicale, amènent, autour de thèmes propres à chacune d'elles, une histoire, et non le contraire !

 

         - G.P : Tu conjectures que la plupart des compositeurs modernes, en matière de comédie musicale, partent d'une histoire, d'un thème général, et qu’ils entent par la suite, autour de cette histoire, des chansons ?  Ce qui expliquerait, entre autres choses, l’abus du "yaourt", cette technique d’enregistrement vocal qui mêle, la plupart du temps, des paroles insapides à un sempiternel et sinistrement récurrent "tralala" ?

 

         - J-C.P : On en revient à un problème de Fond et de formes : icelui devant être servi par i-celles, et non pas le contraire, encore une fois... La sémantique ne doit jamais céder le pas à la phonétique, lorsque l’on compose des chansons.

 

         - G.P : C'est comme pour tout système : On doit s'en servir, et non le servir ! A bon escient, cela s’entend.

 

                                      

                                    (A suivre)

 

 

 

                                                                                 11


 

 


 

 

 

 

(1)            Captage minéral, à mon avis dû à la présence directe de Jean-Claude Pantel.

 

(2)            Évangile selon Thomas (101) : Jésus a dit : " Le Royaume du Père est semblable à une femme, qui portait une cruche pleine de farine. Pendant qu'elle marchait sur un chemin éloigné, l'anse de la cruche se brisa et la farine se répandit derrière elle sur le chemin. Elle ne s'en aperçut pas ; elle n'avait pas su peiner. Lorsqu'elle entra dans sa maison, elle posa sa cruche à terre et la trouva vide. "

 

(3)            Extraits de l'Evangile des Egyptiens : "A Salomé qui  lui demandait jusqu'à quand durerait le pouvoir de la mort,  le Seigneur  répondit : "Jusqu'à ce que vous les femmes vous enfanterez (dans la douleur)".   Salomé lui dit :"Jusqu'à quand les hommes mourront-ils ?"  Le Seigneur lui répondit: "Tant que les femmes enfanteront"'.  Parole de Jésus: "Je suis venu détruire les œuvres de la femme".  Salomé lui demanda :" Ai-je bien fait de ne pas enfanter ?  Le Seigneur, répondant, lui dit: "Mange de toute plante, mais ne mange pas celle qui contient l'amertume".  "Salomé s'informait de savoir quand serait connu ce dont il parlait. Le Seigneur dit : "Lorsque vous foulerez sous vos pieds le vêtement de la honte, et lorsque les deux deviendront un, le mâle avec la femme, et non plus mâle et femme (séparés). "

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 09:07

 

Guillaume Joue Raphaël dans le VOYAGEUR DE L'ORAGE.

 

 

 

GUILLAUME


 

 

L'on raconte à Deauville, une ville charmante,

Qu'un couple de dresseurs (aristocrates qu’on

Estimait grandement devers la haute gent) 

Cherchaient à faire abattre un poulain maigrichon :

 

"Rosse que ce cheval ! Bourrique qu'il nous faut

Conduire à l'abattoir, disaient-ils, sur-le-champ !"

La pudeur m'interdit de narrer en grands mots

Ce qu'il advint du cas qu'on voit courir aux champs

 

Qu'un Destin fit fleurir, comme nos deux pédants

Elèvent désormais, en leur haras vicié,

Quelque ignoble bourrin qui, de plus, fait "hi-han" !

 

Ô chevaux de Neptune ! En les vents, hennissez

Qu’aux flots des Univers destinent bien des vagues

A la bague d'aucuns qu’on vouait à la dague !

 

 

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 09:40

 

Jean-Luc est l'arrangeur musical des chansons du Voyageur de l'Orage. 


 

JEAN-LUC

 

 

 

"Scaphandrier" du son, il erre en ces abysses  

Où, d'échos en échos, aux rythmes des sonars,

De ″fosses accalmie″ en ″affres précipices″,

  L'âme humaine côtoie celle des épaulards...

 

Aux féériques champs de la Vibration,

Il récolte à son ouïe la note insoupçonnée,

Puis l'offre à un public qui tombe en pamoison

Face à l'éclat d'argent de cette "perle" vraie;

 

Il n'est, pour cet artiste, aucun "bruit" qui ne soit

Un "timbre" en devenir sous ses dix doigts experts;

C'est pourquoi sa "moisson" jamais ne nous déçoit

 

Quand sourd de ses deux mains, au Beau si familières,

Là, de soles en raies, portée au dos d'un thon,

Toute une symphonie aux mystérieux tons !

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 11:24

 

Jean-Philippe est, entre autres, le correcteur attitré de Jean-Claude Pantel.

 

Il remporta par le passé le « Grand Tournoi Open / Masters » du jeu connu "Des Chiffres et des Lettres" (1986).


 

 

JEAN-PHILIPPE

 

 

Amoureux de ces "mots" qu'en lettres de lumière

Un "Père" projeta sur le livre des Mondes,

Les pages feuilletées des systèmes stellaires

Traduisent dans son coeur une langue profonde...

 

Les astres à ses yeux restent ces grains de sable

Qui nous parlent tout bas de cet autre Océan

Où déferlent des flots n'étant pas situables,

Et dont l'Eau, éthérée, n'a de forme vraiment !

 

Voilà l'heure où l'Ether aux étoiles sublimes

Brasille à l'horizon d'une nuit que la lune

Eclaire quelque peu de son croissant sublime;

 

Voici le cher instant qui voit là, sur ces "dunes

  Mouvantes″ que l’Etat de fusion élabore,

Une âme illuminée par tant "d'arène" d'or !

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 15:32

 

 

Nicolas et Aurélien sont deux frères qui tiennent dans le VDO des rôles de simples figurants incarnant deux des élèves de l'Institut de Concordance qui se démarquent des sept principaux dont le nom est mentionné. Leur passion dans la vie est les jeux de rôle.

 

 

 

 

NICOLAS ET AURELIEN

 

 

Tous les deux passionnés, entre mythe et légende,

D'un folklore irréel où le Mal et le Bien

N'ont de cesse, jamais, en leurs batailles grandes,

De répandre autour d'eux des carnages certains...

 

C'est sans difficulté que l'un, tout comme l'autre,

S'évadent quelque peu de ce triste "ici-bas"

Où la jeunesse croit, d'une errance l'apôtre,

Que l'ennui en son règne a le bonheur pour roi !

 

Il faudrait toutefois à nos frères de sang,

Une brève incursion sur ces digues que daignent

La "naïade"  arpenter, sous un soleil couchant...

 

Car lorsque l'astre d'or plonge dans l'eau et saigne

Sur l'écarlate mer, c'est l'instant idyllique,

Pour la pêche des "cœurs", d'une heureuse "halieutique" !  

 

 

 

 

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