Ci-joint l'historique du Voyageur de l'Orage rédigé par Yvon Raphène et Martine Boulmant :
Ci-joint l'historique du Voyageur de l'Orage rédigé par Yvon Raphène et Martine Boulmant :
La chanson écrite par Jean-Claude Pantel « A BARRIERE » ne fera jamais partie de la comédie musicale « SOFANA », si celle-ci a la chance de voir le jour.
Mais je la poste aujourd’hui sur « vdo-jantel.over-blog.com » pour faire plaisir aux plus mélomanes des internautes se rendant régulièrement sur le site Jantel.org, Rock en Bol en tête.
Je dois dire aussi que je viens tout juste de recevoir le premier coffret du « VOYAGEUR DE L’ORAGE », Saison 1 et 2, et que celui-ci est vraiment d’une belle facture. J’essayerai d’en publier sur ce blog au moins l’historique. En revanche, je ne garantie pas la publication du livret (3 Volumes en format A3), car il faudrait le « dé-paginer » entièrement pour le scanner...Ne serait-ce point là un véritable sacrilège ?
Esperluette.
A BARRIERE
Nostalgie, tu t’en viens
Me prendre par la plume
Et me voilà enclin,
Albatros en la brume,
A reprendre mon vol
Pour conjurer l’exil
En musique, en paroles
Et partir sur son île...
Son Ile de Saba,
Elle était si jolie,
Lolita, Angela
S’y partageaient Ma Vie,
Ce n’était plus l’Enfance
Je fredonnais déjà
Ses chansons, ses romances,
Entre Vous, Elle et Toi...
S’il est vrai que Québec
Ca rime avec Bellec,
Fallait-il que Barrière
Symbolise frontière ?
Et qu’ainsi, en le fait,
Sous d’autres cieux, bannis,
Aient dû s’expatrier
Poèmes, mélodies...
S’il est vrai que Québec
Ca rime avec Bellec,
Fallait-il que Barrière
Sous-entende frontière ?
La France te chante, Alain,
Elle te chante encore :
Tes couplets, tes refrains
Sont de notre décor (bis)
Breton ou Italien,
Ton Lamento appelle
Le bel amour en vain,
Le vieil arbre est au ciel !
Je regrette ce temps,
Les matins bleus d’Automne
Et cela fait Longtemps
Que Mon pays détonne...
Antinéa attend,
Un poète, sans doute,
Rien qu’un homme mais Tant
S’égarent sur La route,
A regarder la mer
Et L’avenir sans toi,
La chamade d’hier
Met Mon coeur à son pas !
S’il est vrai que Québec
Ca rime avec Bellec,
Fallait-il que Barrière
Symbolise frontière ?
Et qu’ainsi, en le fait,
Sous d’autres cieux, bannis,
Aient dû s’expatrier
Poèmes, mélodies...
S’il est vrai que Québec
Ca rime avec Bellec,
Fallait-il que Barrière
Sous-entende frontière ?
Mais comme toi, Alain,
Ta nation c’est l’amour,
La croix de ton chemin
Refleurira toujours... (bis)
Paroles et Musique : Jean-Claude PANTEL
La chanson « LA VERITE » (D’après un texte de Victor Hugo) pourrait clore la première saison de « SOFANA » (20 Chansons), prolongement musico-verbal du « VOYAGEUR DE L’ORAGE ». Rappelons que ce texte poétique renvoit à l'expérience vécue par Halley, le découvreur de la comète du même nom.
LA VERITE (Le temps présent)
La Vérité, lumière effrayée, astre en fuite,
Evitant on ne sait quelle obscure poursuite,
Après s’être montrée un instant, disparaît,
Ainsi qu’une clarté passe en une forêt,
Mêlée à l’ouragan, mêlée à la vapeur,
Sombre ; et de leur côté les hommes ont eu peur,
Peur d’elle, comme elle a peur des hommes peut-être...
Son effacement laisse obscure la fenêtre :
Maintenant, il fait nuit, le mensonge est à l’aise,
Cependant, par moments, sur la noire falaise,
Sommet où les visions se confrontent entre elles,
Où les réalités nous sont surnaturelles,
Par instants un chercheur fait l’annonce sacrée
Et dit : - La Vérité, qui guide, échauffe et crée,
Haute lueur par qui l’âme s’épanouit,
Vivants, va revenir bientôt dans votre « nuit » ;
Attendez-la, soyez prêts à la voir paraître.
La Terre alors se met à rire, alors le prêtre,
Alors le juge, alors le reître, alors le roi,
Quiconque vit d’erreur, d’imposture et d’effroi,
Les frivoles, les purs, les doctes, les obscènes,
Tout le bourdonnement de ces bouches malsaines
S’acharne, un homme est fou du moment qu’il est seul,
On rit d’abord, le rire a fait plus d’un linceul :
Quoi ! Celui-ci prétend qu’il voit de la clarté !
Il dit qu’il voit de loin venir la vérité !
Il sait l’heure, il connaît l’astre, il a l’insolence
D’être une voix chez nous qui sommes le silence...
Quoi ! Sa prunelle est sainte et serait la première
Qu’éblouirait l’auguste et lointaine lumière !
L’abîme est noir pour nous et pour lui serait bleu !
Si ce n’est pas un fou, ce serait donc un Dieu !..
A bas ! - Et cris, fureur, sarcasme, affronts, supplices !
Les ignorants naïfs et les savants complices,
Tous, car c’est l’homme auquel on ne pardonne point,
Arrivent et chacun avec sa pierre au poing...
L’ennemi public meurt, bien, tout s’évanouit,
Nous allons donc avoir tranquillement la nuit !
L’aube n’est plus troublée par un noir songe-creux,
On est des « loups » contents et des « ânes » heureux !..
Tout à coup, au milieu des psaumes et des cris,
Quelque chose à travers les brumes infinies
Semble apparaître au seuil du ciel et l’on croit voir
Un point confus blanchir au fond du gouffre noir...
C’est elle, c’est l’étoile inouïe et profonde,
La Vérité ! C’est elle, âme errante du Monde,
Elle de tous les yeux le seul que rien n’endorme,
Elle, la regardée et la voyante énorme !..
Elle approche, elle éclaire à Thèbes ses flambeaux
Dans Rome, dans Paris, elle ouvre des tombeaux
Une ciguë en Grèce, une Croix en Judée,
Et dit : - Terre, c’est moi, qui donc m’a demandée ?..
D'après un texte de Victor HUGO - Musique : Jean-Claude PANTEL
Certes, il nous faudra déployer beaucoup d’imagination pour espérer pouvoir un jour insérer la chanson « ULTIME CARNAVAL » dans la comédie musicale « SOFANA », mais tout est permis.
ULTIME CARNAVAL
Déjà le jour s’éteint et la ville est en liesse
Cà et là des embruns s’en viennent et caressent
La corniche qui va là sous les gratte-ciel,
Tandis que sur les flots les étoiles au soleil
Succèdent peu à peu, personnifiant le temps
Qui fait mourir ses jours pour faire naître les ans...
Pour l’accueillir ils ont dans les rues fait cortège,
Et me voilà porté comme un bouchon de liège
Par le courant sans fin d’une foule qui danse,
Au rythme des sambas le Carnaval avance,
Au cœur de cette nuit habitée de tambours,
Partout des serpentins enlacés font l’amour...
D’où viens-tu, pauvre noir que la musique entraîne ?
Viens-tu des favélas, de ces pauvres ruelles ?
Ou bien as-tu marché depuis de nombreux jours,
Quittant ces plantations qui poussent alentour...
T’en viens-tu oublier ces heures que tu y passes,
Qui permettent à ton cœur d’animer ta carcasse ?
Rio, ce soir, pour toi a mis son corps en joie,
Elle veut que tu oublies que tu as faim parfois... (Bis)
Et la ronde infernale, à une allure folle,
Sans trêve, sans repos, continue, caracole,
C’est la ville tout entière qui semble se mouvoir,
Et moi dans mon esprit, j’hésite, j’ai peine à croire
Qu’un jour va se lever tant la nuit est immense,
Que l’aurore va surprendre la cité dans son anse,
Mais pourtant le matin dans une aube rougeâtre,
Doucement, par à-coups, comme le feu dans l’âtre,
Vient couler sur les murs en profilant au loin
L’ombre du Pain de Sucre qui émerge divin,
Le Carnaval est mort, on chante ses louanges,
Le pauvre noir aussi... mais qui cela dérange ?
Tu es venu, qui sait d’où, pour mourir ici...
Qu’importe, pour les hommes, tu demeure dans l’oubli,
Le silence se tait et sur ton corps sans vie
Il n’y a que le vent qui s’arrête et qui prie...
Je m’en vais à présent poursuivre mon chemin,
Ce que je viens de voir, vraiment, ne m’apprend rien :
L’indifférence est reine ici-bas et je crains
Qu’il faille plus qu’un chant pour que change demain...
Il faudra plus qu’un chant pour que change demain (Ad lib)
Paroles et Musique : Jean-Claude PANTEL
La chanson « Souris à la vie » fera-t-elle partie de cette suite possible au « VOYAGEUR DE L’ORAGE », comme un chant d'encouragement à la jeunesse qui doute, en le corps de la comédie musicale « SOFANA » ?
Nous le saurons bien assez tôt.
SOURIS A LA VIE
Souris à la vie et puis accroche un vœu
Au printemps qui scintille dans le fond de ses yeux,
Souris à la vie et oublie donc le temps,
De soleil et de pluie s'habillent tes quinze ans...
Qui s'en vont...qui s'en vont...
Dans l'infini des jours qui se meurent et qui naissent,
Taquine un peu l'amour en cherchant la tendresse,
Qui sait, tu trouveras... un écho à ta voix...
Qui sait, tu chanteras... pour un autre que toi...que toi !..
Souris à la vie, vois l'été qui s'en vient
Nous apporte ses fruits et de nouveaux refrains,
Souris à la vie, à ces heures qui s'avancent,
A l'écume qui brille sur les vagues qui dansent...
Sur la mer...sur la mer...
Et si juillet, parfois, pose quelques nuages,
Comme ça, par-ci par-là ou bien même davantage,
Garde bien dans ton coeur, au plus profond de toi,
Un espoir, une fleur, pour ceux qui n'en n'ont pas...crois-moi !
Souris à la vie, qu'importe si l'automne
Vient maquiller de gris la nature qui frissonne,
Les saisons vont et viennent et si l'âme s'évade,
Nos corps portent des chaînes qui nous gardent en rade,
Chante donc...chante donc...
A ce froid que décembre porte dans ses bagages,
A Noël dont les cendres, au terme du "voyage",
T'aideront à attendre, tout l'hiver près du feu,
Les premières pousses tendres, les bourgeons amoureux...
De la vie qui sourit, qui sourit...
Souris à la vie et puis accroche un voeu
A tout ce qui scintille dans le fond de ses yeux...
Souris à la vie et puis accroche un voeu
A tout ce qui scintille dans le fond de ses yeux...
Paroles et Musique : Jean-Claude PANTEL
Je verrais bien un des protagonistes du conte philosophique « SOFANA » chanter à tue-tête la chanson écrite par Jean-Claude Pantel « L’Horloge ».
L’HORLOGE
Sous les ronces et le lierre, cerné par les fougères,
A l’écart des troupeaux, comme un vieux solitaire,
Se dresse le manoir où s’enroulent mes jours,
Où coulent et roucoulent et la Mort et l’Amour,
Le cœur battant au rythme du temps qui s’éloigne,
Je suis née à la ville et vis à la campagne.
Dans mon manteau de bois, j’habite le salon
Depuis bientôt deux siècles, sous le même plafond
Où la légende mêle demain et autrefois,
Le soir, à la veillée au son d’un feu de bois,
Quand l’âtre jette une ombre au socle de l’armure,
Lorsque le piano nous prête la mesure.
Autour de moi, on rit, on cause, on gesticule,
On sommeille, on se pâme, on court, on déambule,
Mais moi imperturbable, de mes bras minuscules,
A chaque jour qui naît, j’appose mes virgules,
Je souille le silence, lorsque le jour s’éteint,
Et je berce la nuit jusqu’au petit matin.
Quand l’amour ne vient pas fleurir le canapé,
Autour d’un guéridon il tiennent assemblée
Pour attendre l’ancêtre que « douze fois » j’appelle,
Pour inviter la Mort à dîner aux chandelles
Et puis, il me consultent et ils prennent congé
En me plongeant dans l’ombre où je reste éveillée…
Mais voilà qu’aujourd’hui le temps s’est arrêté,
Dans le parc un engin bizarre s’est posé,
Des êtres sont venus qui ont pris possession
Et des choses et des gens qui meublaient la maison,
Moi dont tout dépendait, dès lors je m’interroge :
Ceux-là sauront-ils être prisonniers d’une… Horloge ?…
Paroles et Musique : Jean-Claude PANTEL
La chanson « A CLOCHE-SAISON » ne pourrait-elle définitivement intégrer la suite du VDO aux lèvres de Sofana ?
A CLOCHE-SAISON
Introduction parlée:
Homme ! Te faut-il apparaître pour simplement paraître ?
Avant de disparaître, que n'essaies-tu donc d'être ?
A cloche-saison,
Claudiquent nos rêves et l'heure de la moisson
Les met en gerbes, laissant posées mille questions
Dont bien s'émeuvent mes chansons !
A cloche-valeur,
Boitant bas vont comme larrons "pire" et "meilleur",
Sans bien qu'on ait su discerner ce qui est "leurre",
Si, d'ici-bas, est le Bonheur !
Vont nos jours, nos chaînes et nos chants !
Qui l'amour, la peine nous consent ?
Florilèges, sortilèges qu'inspire en nous l'Existence,
Edelweiss ou perce-neige, chacun de nous est "la chance",
Si le fait de comparer nous menait à comparaître
Au(x) pied(s) de la Vérité, je crierais qu'il nous faut naître !
A cloche-raison,
En désaccord, de révoltes en soumissions,
La horde suit, bon gré, mal gré, la confusion
Et puis procrée à profusion...
A cloche-douleur,
Réconfortés d'avoir à subir à plusieurs
Le joug d'un profit qui se veut nivélateur :
Système tout acquis au malheur !..
Nous vaquons à l'inutilité,
Compagnons d'une ère désenchantée,
Milliards d'êtres solitaires, solidaires de la peur
Qui par-delà les frontières, vous prend jusqu'à la pudeur,
Vous annihilez l'espérance, thésaurisant sans répit,
Que m'absolve ma conscience de nous maudire en ce cri !
A cloche-saison,
Claudiquent nos rêves et l'heure de la moisson
Les met en gerbes, laissant posées mille questions,
Dont bien s'émeuvent mes chansons...
Paroles et Musique : Jean-Claude PANTEL
La chanson « Déjanire » pourrait elle aussi faire partie du répertoire de« Sofana », suite on ne peut plus logique du « VDO ».
DEJANIRE
Il est là !
Il t'aime mais ne t'appartient pas,
Comme toi-même n'es pas à lui :
S'approprier une vie n'est qu'en l'esprit !
En l'esprit :
Celui qui calcule, qui défie,
Pas celui qui, avec un grand "E",
Sait bien, par-delà le bleu, joindre les cieux...
Là au coeur de cette Eternité jalonnée
D'espérances inachevées,
Là où va s'en aller, fruit de la possession,
Le dénouement de ta passion...
Et tu demeures là prostrée,
Haïssant la cause et l'effet !..
Déjanire !.. Déjanire !..
Il est là !
Tu vois, il ne te trahira pas :
L'amour lui colle trop à la peau
Et le brûle jusqu'aux os, lui le "héros" !
Le "héros",
Demi-dieu consacré par l'écho
Qui psalmodie les "Douze Travaux"
Allegro, moderato, decrescendo...
Des lambeaux de la tunique qui le dévore,
Qu'il déchire, appelant la Mort !
Toi, tu vas tresser la corde de ta potence :
Ton repentir, sa pénitence
Se confondent en la souffrance,
En l'irréparable Silence !..
Déjanire !.. Déjanire !..
.....................
..................... (orchestral)
.....................
Tu es là !
Ton histoire chante au bout de ma voix,
Colportée par la Mythologie,
Qui à l'heure d'Aujourd'hui verse en ce cri :
Que notions ou sentiments de "propriété"
Conduisent aux pires excès !
Que tout "possédant" sera toujours "possédé",
Complexe de l'identité :
Etre ce qu'on s'est octroyé...
Ce, jusqu'au Jugement Dernier...
Déjanire !.. Déjanire !.. Déjanire !..
Paroles et Musique : Jean-Claude PANTEL
Fort de l’enseignement qu’elle reçut du Voyageur de l’Orage en personne, Sofana pourrait entonner ce chant en hymne à la non situabilité de l’Espace Vide.
LE NON SITUABLE...
Par-dessus le toit de l'Himâlaya,
Comme au-dessous du noyau de "magma",
De part en part de la sphère
Qu'est notre Terre...
Se destine ce que la vie nous dessine,
En entremêlant "fin" et "origine" :
En la discontinuité
De la "vacuité".
Plus loin que l'Azur qui ciel et mer confond,
Plus près que la "cellule" de l'embryon,
Plus vrai que ce que de "tout" nous percevons :
Impalpable, ineffable, responsable...
Est le "non-situable"...
Par-delà les mots portant ma chanson,
Fixant "l'idée" qui forge l'opinion,
Au seuil de l'imaginaire,
En le Mystère...
Flotte un écrit de Teilhard de Chardin :
Quelques bribes du "Phénomène Humain",
Un courant initiatique
"Posthistorique"...
Plus loin que l'Azur qui ciel et mer confond,
Plus près que la "cellule" de l'embryon,
Plus vrai que ce que de "tout" nous percevons :
Impalpable, ineffable, responsable...
Est le "non-situable"...
Plus loin que l'Azur qui ciel et mer confond,
Plus près que la "cellule" de l'embryon,
Plus vrai que ce que de "tout" nous percevons :
Impalpable, ineffable, responsable...
Est le "non-situable"....
Parlé :
Tout ce qui ne meurt pas,
Faute d'avoir dû naître
Mais qui, pourtant, est là
Et qui s'appelle l'Etre !
Plus loin que l'Azur qui ciel et mer confond,
Plus près que la "cellule" de l'embryon,
Plus vrai que ce que de "tout" nous percevons :
Impalpable, ineffable, responsable...
Est le "non-situable"... (ad libitum)
Paroles : Jean-Claude PANTEL - Musique : Jean-Luc SPAGNOLO
« L’AUTOMNE » pourrait bien être chanté par Sofana à sa nouvelle assistance, s’en venant alors poétiser un instant dévolu à la mélancolie.
L'AUTOMNE
Introduction parlée :
Dame forêt est aux abois,
Septembre sonne l'hallali,
Au moindre bruit, dans les sous-bois,
Chacun se terre dans son nid.
Allons ! Vendanges de la vie !
Question m'étreint que je vous pose :
Au nom de quoi, au nom de qui
Otez-vous son coeur à la rose ?
L'automne établit ses quartiers et l'été se dérobe, l'automne,
Visage sillonné par les larmes d'octobre, l'automne,
De tapis de tristesse jonche les avenues...
Et le ciel est couvert et les arbres sont nus...
Combien de souvenirs qui ne sont déjà plus !?.
Où s'en vont nos pas ?
Où s'en va tout ce temps qui ne revient pas ?
Que deviennent ces heures ? Pourquoi meurent ces fleurs ?
Pourquoi... oh oui pourquoi ?
L'automne berce de nostalgie ce lendemain qui s'illusionne,
Qui résiste à l'oubli, en l'écho d'un prénom qui sonne
Sur la plage esseulée où le rêve naufrage...
Couleurs et senteurs imprègnent d'un goût sauvage
La mode à qui la mort vient prêter son visage :
Les fusils résonnent !
Ivre d'une passion, l'Homme déraisonne !
Il vient persécuter, au fin fond des forêts,
La vie... oui notre vie !..
L'automne, ses violons en sanglots, entre enfin et déjà, l'automne,
Le cœur en trémolo, le front dans les frimas, se donne
A la blanche complainte que fredonne l'Hiver...
l'Hiver...
l'Hiver...
Paroles et Musique : Jean-Claude PANTEL