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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 15:29

 

« CHANSON PLATONIQUE » pourrait bien servir de pendant, dans le déroulement de la comédie musicale «  SOFANA », à la chanson « Sais-tu bien ? » du « VOYAGEUR DE L'ORAGE », toutes deux traitant de la réalité de l’Androgynat humain perdu au cours d’un Cyclique antérieur.

 

 

 

CHANSON PLATONIQUE 

 

 

C'est de ce que l'on est, qu'en autrui l'on recherche :

Trouver un autre "soi" pour partager son toit,

Eros, dès lors, n'a plus qu'à darder de sa flèche,

Au centre de deux cibles la seule et même "proie".

 

Si Morale s'insurge, me criant : -O Narcisse !-

Qu'au rôle d'inverti, ses principes me vouent,

Avant d'entériner, de t'en faire complice,

Sais-tu ce qu'en des temps lointains, il fut de nous ?

 

 

                        En cette ère où l'Olympe, "univers parallèle",

                        Nous dispensait faveur, disgrâce, selon son gré,

                        Fruit de l'habile Hermès, d'Aphrodite la belle,

                        L'Etre put soudain se conjuguer au "parfait",

                        L'harmonie, ô prodige ! Par Dieux interposés,

                        Sous traits de nymphe, notre sort tenta de modifier :

                        Deux genres en un seul corps, Salmacis exaucée,

                        Faiblesse du "désir" aux Calendes jetée...

                                        

..................................  

.................................. (Orchestral)

..................................

 

Mais si ne peut prendre source la "défaillance",

Qui ne peut se targuer d'être Divinité ?

Zeus et ses acolytes, rongés de défiance,

Rétablirent l'originelle iniquité !

 

 

                        L'Androgyne maudit des suprêmes instances

                        N'est plus que souvenir, voilà que réapparaît

                        Le "couple" auquel nous devons notre provenance

                        Et l'atavisme garant de "continuité"...

 

                        L'acte d'amour, depuis, devenu le "symbole",

                        Etourdit ses apôtres, lesquels n'osent penser

                        Qu'attise "décadence" l'Espoir que l'on immole,

                        Laissant soin au déluge de tout remodeler...

 

Divise ses sujets, qui veut asseoir son règne...

Siècles à la devise, rides n'ont apportées,

Prorogeant le "mandat" de la Loi Souveraine :

Colporte le "danger" ce qui fait... Unité !

                                       

..................................  

.................................. (Orchestral)

..................................   

 

Paroles et Musique : Jean-Claude PANTEL


 

 

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 08:36

 

 

« SOFANA », suite éventuelle du « VOYAGEUR DE L’ORAGE », pourrait très bien se dérouler en terre d’Allemagne.

 

Fuyant ses poursuivants s’acharnant à la persécuter sur le sol hexagonal,  elle s’expatrierait ainsi outre-rhin dans ce pays qui serait mieux à même de recevoir son message que le rationalisme français d’obédience voltairienne aura su contrecarrer.

 

Comme scellant une sorte de pacte de paix franco-allemande, elle pourrait chanter à ses nouveaux amis germains, afin de bâillonner à jamais  les vieux démons d’une époque révolue, la chanson écrite par Jean-Claude Pantel que voilà : « NEIGE SUR LE RHIN ».

 

 

 

NEIGE SUR LE RHIN      

                 

 

 

La neige qui tombe te fait un rideau,

Effaçant son image qu'à travers les carreaux,

                            tu devines... tu devines...

 

Et le temps d'un courrier : nouvelles en voyage,

C'est hier qui renaît au fil de quelques pages

                   et s'obstine... et s'obstine...

 

 

                   Voilà, tu n'as plus rien dans les mains qu'un fusil,

                   Toi qui avais naguère ses cheveux sous tes doigts,

                   Ce fou, disant se rire des pièges de la vie,

                   Qui se croyait un homme : ce n'est plus qu'un soldat !

 

 

La neige qui tombe te fait un tapis,

Où s'enlisent tes pas, voulant rompre l'ennui

                   de l'absence... son absence...

 

Et là, rêvant du temps où vous étiez ensemble,

Tu pries que de nouveau le soleil vous rassemble

                   en vacances... en vacances...

 

 

                   Soudain dans ce brouillard qui campe sur le Rhin,

                   Tu crois l'apercevoir et tu lui tends la main,

                   Mais tu restes figé et ton geste se glace,

                   Emporté, balayé par les heures qui passent.

 

 

La neige qui tombe fait une sépulture,

Momifiant tout espoir et c'est là le futur

                   que tu pleures... que tu pleures...

 

Et tout s'ensevelit, ce printemps, cet automne,

Vos projets, vos promesses pour lesquels le glas sonne :

                   ils se meurent... ils se meurent...

 

 

                   Dieu qu'il reste de jours qui vont naître orphelins,

                   Enfants de cet amour qui s'éteint en chemin,

                   Mais les hommes aiment à croire qu'on garantit la Paix

                   En préparant la Guerre... Qu'il leur soit pardonné !

 

 

Paroles et Musique : Jean-Claude PANTEL

 

 

soldat1940.JPG

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 10:52

 

 

Toujours dans l’optique d’une suite au « VOYAGEUR DE L’ORAGE », « SOFANA », l’héroïne de ce nouveau conte philosophique pourrait très bien avoir encore maille à partir avec ses contemporains.

 

Ainsi, pourrait-elle se voir incriminer -  à l’image de ce que vécut avant elle son mentor le Voyageur, - d’avoir laissée s’instaurer une cruelle distance entre elle et ceux qui constituent son entourage, au profit de quelque attirance vers de vagues appels émis du côté d’une fantomatique notion de transcendance.

 

Elle leur chanterait alors  «  UNE PETITE ROUTE », ode à l’amitié.

 

 

 

UNE PETITE ROUTE

 

 

Une petite route, un tout petit chemin

Qui vient et qui s'ajoute à celui qui est mien,

Une petite route qui ne serpente pas

Mais qui parfois se voûte pour coller à mes pas,

Une déviation à la robe fleurie

Où errent volontiers les heures de ma vie...

 

 

                   Ne cherchez pas en vain, dans vos départements,

                   Cette voie que je peins car son signalement

                   Ne correspond à rien de ce que vous pensez

                   Et vous vous perdriez avant d'avoir trouvé. (2)

 

 

Cette petite route que j'aime fréquenter,

Si je sais ce qu'elle coûte, puis-je bien l'apprécier ?

L'égoïsme, sans doute, me la fait mal aimer

Mais qu'importe que je fasse ou non mille détours ?

Je la rejoins toujours à chaque carrefour...

 

 

                   Tantôt sous le verglas, sous un manteau de brume,

                   Flânant de-ci, de là ou dansant sous la lune,

                   Au bord des plages blondes quand revient la saison :

                   Quand le soleil inonde le corps de mes chansons. (2)

 

 

Une petite route, un tout petit chemin

Duquel parfois je doute : ira-t-il aussi loin

Que cette grande route qui s'appelle "destin" ?

Qu'on suit coûte que coûte, sans en savoir la fin,

L'arpenterai-je usé(e), coiffé(e) de cheveux blancs ? (*)

Fera-t-elle cortège à mon enterrement ?

 

 

                   Si vous cherchez toujours à savoir où elle est,

                   Elle est en chaque jour, où je pose le pied ;

                   A Damas, ni à Rome, elle ne vous conduira :

                   L'Amitié, mon Royaume, est son but ici-bas... (2)

 

 

Paroles et Musique : Jean-Claude PANTEL

 


(*) J’ai rajouté par deux fois la particule e car au départ Jean-Claude Pantel a écrit cette chanson pour lui-même et non pour Sofana.

 

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 10:28

 

« AVEUX »  pourrait s’intégrer aussi à la comédie musicale « SOFANA », possible second volet de la comédie musicale « LE VOYAGEUR DE L’ORAGE ».

 

En effet, face à la réprimande d’un protagoniste accusant Sophana, au nom d’une inquisitoire Idéalisation conceptuelle d’un Amour tenu pour seul Divin, d’en établir en conséquence - la répercutant sur un  mépris de sa famille ou de ses amis  -  un délaissement des siens, la jeune protégée du Voyageur saurait lui alors déclamer la chanson « AVEUX », qui se révèle être un hommage aux mamans du monde entier.

  

  

AVEUX

 

 

Le passé qui revient, pour habiter ma vie,

Hante de souvenirs chaque heure d'aujourd'hui

Et si l'âge qui va a perdu en chemin

Du bonheur d'autrefois, la saveur, le parfum,

En un souffle qui passe,

J'en retrouve la trace...

 

                   Et je cours,

                   Et j'accours

                   "Te" chanter comme on chante sa première chanson,

                   Mon Amour,

                   Fil des jours

                   Qui sont tiens, qui sont miens, qui sont notre raison,

                   Raison d'être,

                   D'apparaître

                   A nos yeux de nouveau comme l'on s'est connus,

                   Le temps en ses complots quelquefois s'ingénue

                   A suspendre son vol,

                   Ô poète exaucé !..

                   Et confond dans ce rôle

                   Etre et avoir été...

 

Donnant à tes matins la couleur de mes joies,

Prêtant à mes chagrins tes larmes quelquefois,

Lorsqu'on te dit tendresse, tu épèles mon nom,

C'est bien quand on te blesse que s'épine mon front,

Ce pour que s'accomplisse

Le destin des complices...

 

                   Que nous sommes,

                   Bien en somme,

                   Depuis maintenant je ne sais plus bien combien

                   De refrains,

                   De quatrains,

                   S'étiolant, s'étoilant selon les lendemains

                   Capricieux,

                   Pernicieux,

                   Qui immiscent le doute pour mieux me faire croire

                   Que seule cette route peut conduire à l'espoir

                   De confondre deux voies

                   Jusqu'en un "au-delà"

                   Qui ne s'offre ici-bas

                   Qu'aux Amants de la Foi...

 

Et combien, par hasard, ont cru et croient encore

Déchirer les amarres m'arrimant à ton Port :

Quand tempêtent nos voix, que s'assombrit le ciel,

Quand le nid est au froid, que le verbe est au fiel,

Quand le chant du silence

Confine à l'indécence...

 

 

                   Si j'accepte

                   Tes préceptes,

                   Quand ta moralité mutile mes excès,

                   Dans l'attente

                   Que s'intente,

                   En ton nom, à mes actes un peu fous, un procès...

                   Si au seuil

                   De l'orgueil

                   Je demeure figé, piteusement muet,

                   Si mon regard rejoint le bout de mes souliers,

                   C'est vraisemblablement,

                   C'est essentiellement

                   Parce que tu es la seule

                   Que j'appelle... Maman !..

 

 

Paroles et Musique : Jean-Claude PANTEL

 

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 17:16

 

Dans la possibilité d’une suite au « VOYAGEUR DE L’ORAGE », intitulée       « SOFANA », si jamais il prenait à un des nouveaux compagnons de route de Sofana de lui demander  de prononcer quelques mots au sujet de son ancien aide à penser le Voyageur, elle pourrait très bien le lui chanter sous quelques traits humains encore gravés dans sa mémoire : ceux d’un chanteur itinérant, d’un baladin.

 

 

                                LE BALADIN

 

 

C'est l'âme envahie de chansons que l'été savait lui porter,

L'escarcelle emplie de tisons de soleil chaud qu'il s'en allait,

Au fil des jours qui mènent de l'automne à l'hiver,

Pour, entre neige et ciel, faire danser la mer...

 

Si s'était buriné son front aux cieux de mille et un pays,

Aucun n'avait de son plafond su faire le toit de sa patrie,

Naissant à chaque jour, sa bannière claquait

Aux couleurs de l'Amour, l'Espoir, la Liberté !

 

                            Et se tressant à ses refrains,

                            L'écho montait dans le matin,

                            Faisant éclore sur le chemin

                            Mille bourgeons, mille parfums !

 

Parfois aux hanches de la route : lisière des bois et des champs,

Gibier essuyant la déroute venait, à son pas nonchalant,

Rechercher protection au cœur de ses couplets

Qu'il tissait sans façon, au creux de son gilet...

 

Alors soudain, autour de lui, tourbillonnant de toutes parts,

Comme un essaim ivre de vie, qui prenait le temps pouvait voir

Un cortège magique aux multiples espèces,

Où la joie, la musique épousaient la tendresse...

 

                            Qui le chasseur, qui le chassé,

                            Loup, écureuil et braconnier

                            S'accordaient en leur lendemain

                            Au diapason du baladin !

 

Mais l'harmonie ne se prolonge qu'en ce qui sait s'amalgamer

Et la brume de nos mensonges voile les rives d'Hyperborée

Où il s'en retourna, m'en témoigne le chant

Que le ruisseau qui va fredonne en son courant...

 

Notre destin, ainsi scellé, nous interdit d'y accéder

A ce que nous font miroiter, en des périodes variées,

Béotie ou Judée, Prophètes et Messies,

L'arc-en-ciel n'apparaît qu'entre gouttes de pluie...

 

                            En mal de bourgeons, de parfums,   )

                            La "foi" erre sur les chemins :   )

                            Attendant  l'écho  d'un  refrain   ) ad libitum

                            Qui la conduise au "baladin"...   )

                             

 

Paroles et Musique : Jean-Claude PANTEL

 

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 09:03

 

«   LE TALENT », chanson écrite majestueusement par Jean-Claude Pantel, pourrait, elle aussi, figurer parmi le récitatif fredonné par Sophana à ses nouveaux  compagnons de route pour une nouvelle comédie musicale intitulée « SOFANA », suite logique du « VOYAGEUR DE L’ORAGE ».

En sauraient-il apprécier l’intime et subtile quintessence ?

 

Certains oui, d'autres non à coup sûr...

 

Mais, au nom de la sacro-sainte valeur de remplacement, entre perte et gain, ceux-là seraient-ils en mesure de trouver l’équivalence tant convoitée ?

  

  

 

 LE TALENT

 

                        

 

Ni de ride, ni d'âge,

Car en marge du temps,

Chevalier du Voyage,

Panache aux quatre vents,

Il a mille familles

Mais choisit ses enfants

Souvent sous des guenilles

Qu'il change en satin blanc

            En passant, en passant...              

 

D'aucuns l'ont, disent-ils,

Vu en grand magicien,

En le cœur d'une ville,

Sur le bord d'un chemin,

Venir estampiller

Le décor d'un destin

D'un quelconque sujet,

D'un geste de la main,

           Le talent, le talent...

 

 

               Et l'élu de son choix hérite d'un Empire

               Dont les Tables des Lois cascadent en délire,

               Au-dessus d'un clavier, auprès d'un chevalet,

               D'un marbre à façonner, d'une rime à trouver...

 

               Possédant possédé, ses sens s'exacerbent

               En veine ou en reflet, en note ou bien en verbe,

               Celui-là que la gloire va transporter aux nues,

               Celui-là que l'Histoire gardera méconnu...

 

 

Antiquité, en culte,

Il fige ta "science" !

Moyen-âge, il te sculpte,

Il peint ta Renaissance !

Il fait du "dix-huitième"

Le siècle musicien,

Il fait au "dix-neuvième"

Don de ses Parnassiens...

        En dansant, en dansant !..

 

On le dit atavique,

Il est "réminiscent",

En lui, rien ne s'explique,

Si parfois il consent

A se répandre ainsi

Parcimonieusement,

Il aliène l'esprit

De qui de lui s'éprend...

        Le talent, le talent !

 

               Que lui importe alors qu'il en brûle, sans trêve,

               Celui qui, en son corps, véhicule sa sève ?

               N'existant qu'en l'instant qui la voit s'épancher

               Sous la forme d'un "art", sans pouvoir étancher

 

               Cette soif, ce désir qui transcenderont l'Œuvre,

               Celle que la critique baptisera "chef-d’œuvre",

               Au pied duquel, enfin, le Futur éteindra

               La folie, le génie et l'esclave et le roi !

             

 

Point de ride, point d'âge,

Car en marge du temps,

Chevalier du Voyage,

Panache aux quatre vents,

Il a mille familles

Mais choisit ses enfants

Souvent sous des guenilles

Qu'il change en satin blanc...

 

                        Le talent...

                        Le talent !..

 

 

Paroles et Musique : Jean-Claude PANTEL


 

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 12:37

 

La chanson « ZODIAQUE », écrite par Jean-Claude Pantel, pourrait bien faire partie de ce registre chanté par Sofana, dans son « apport à l’Autre », à un auditoire composé des protagonistes, consentant plus ou moins au Message,  qu’elle rencontrera dans une nouvelle épopée (En l’Hexagone ?) succédant à l’Institut de Concordance, dans laquelle se contera tout ce qu’elle aura su apprendre, et tirer comme enseignement, au contact de son mentor le Voyageur.


Ainsi pourrait (re)naître « SOFANA », une comédie musicale faisant suite au « VOYAGEUR DE L’ORAGE ».


Mais je vous laisse à « Zodiaque », cette sublimissime chanson qui, en ce siècle de doute et de fort reniement à toute forme d’Au-delà, pourrait bien aider à faire ressusciter de ses cendres l’antique vol défunt de la croyance en la véracité de l’Astrologie.


Esperluette.

 

 

                        ZODIAQUE


 

Hélios, je viens chanter tes célestes escales,

Ton voyage écliptique gérant nos destinées,

Equinoxe automnal, équinoxe vernal,

De solstice d'hiver en solstice d'été.

 

Signes avant-coureurs de ce qu'est l'existence :

Celle que le destin a voulu que l'on eut,

Tu nous prêtes, soleil, au jour de nos naissances,

En tes haltes diverses, nos défauts, nos vertus...

 

                           Refrain : 

 

Zodiaque, d'un coin de sidéral te voilà le cadastre,

Zodiaque, te voici horoscope de décan en décan,

Zodiaque, clepsydre, sablier, calendrier des astres,

Zodiaque, constellé de légendes en l'espace et le temps...

 

Chevauchant nos saisons, ô toi l'Astre Solaire !

Te voilà en printemps visitant le Bélier

Qui, avec ou bien sans sa toison légendaire,

Au Taureau, son voisin, saura bien te mener...

 

Celui-là même qui, en l'époque à ton Maître,

Offrit ses cornes d'or et son pelage blanc,

Pour qu'Europe séduite, sur les côtes de Crète,

Vienne donner son nom à l'un des continents.

 

                           Refrain : 

 

Ralentissant ta course, les Gémeaux ou Dioscures,

Oui Castor et Pollux t'invitent en ce cri :

- Darde de tes rayons l'été qui s'aventure,

Pour qu'avance le jour et recule la nuit ! -

 

Nuit d'où vint le Cancer, gigantesque écrevisse

Qu'Héraclès vainquit, bien avant le Lion

Qui ravageait Némée et qu'ainsi s'accomplissent

Le premier des Travaux et sa constellation.

 

                           Refrain : 

 

Et quand Astrée la Vierge, aux confins de l'automne,

Reconduit ton quadrige et chante l'Age d'Or,

C'est pour que la Justice, en l'entendant, te donne

En chemin la Balance pour nos âmes, nos corps.

 

Croiseras-tu Orion, cette entité stellaire,

En quittant le Scorpion instrument de sa mort,

Pour devenir alors l'hôte du Sagittaire

Qui répondit au nom de Chiron le Centaure ?

 

                          Refrain :

 

De lait et d'ambroisie, Amalthée, Ganymède :

Capricorne et Verseau te désaltéreront,

Hélios, en la froidure, après cet intermède,

Ce sera l'heure de rejoindre les Poissons...

 

Là, éclabousse-nous de "divine lumière"

Qui nous fait tant défaut depuis que Prométhée

Nous fut ravi aux cieux, par la grande colère

De ceux qui nous refusent "l'immortalité"...      

 

 

Paroles et Musique : Jean-Claude PANTEL

 

zodiaque-jpg.jpg

 

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 12:08


Chers internautes de vdo-jantel.over-blog.com, je vous le donne en mille : Ayant compulsé souventefois toutes les partitions de Jean-Claude Pantel, j’ai fini par faire ce constat suivant, à savoir qu’après les quarante chansons constituant déjà la trame de la comédie musicale « Le Voyageur De l’Orage », il en resterait assez d’autres pour écrire, le croiriez-vous ? une suite à l’histoire !

Cela pourrait s’intituler « SOFANA, Saisons 3 et 4 du Voyageur de l’Orage », puisque c’est à cette jeune fille qu’incombe la tâche de reprendre le flambeau de son « Père spirituel » à la fin de la deuxième saison.

Ce qui fait que « Hippocrène », comme « Les Trois Papillons » avec bien d’autres chansons, pourraient faire partie, non pas de la charte du VDO, ainsi que cela a été mentionné au préalable (Le poème « A ceux qui vivent de l’Art…et pour l’Art » y suffirait), mais des couplets et autres refrains déclamés par Sofana elle-même, devers un nouvel auditoire rencontré en France ou ailleurs lors de sa quête initiatique provoquant son départ de l'Institut de Concordance, secrètement accompagné par l’ÉMANON, et par la présence subtile, impalpable, de son aide à penser Le Voyageur en personne.

Pour être honnête avec vous, je n’en pas parlé à Jean-Claude, ayant eu comme un « flash » cette nuit.

Car par ailleurs qui pourrait en écrire la suite, si ce n’est son auteur lui-même qui hélas ! est déjà absorbé (voire débordé) par la « maquétisation vidéotisée » des Saisons une et deux ?

Nous verrons donc bien.

Mais pour vous prouver que je ne divague pas dans le vide, je vous propose aujourd’hui de lire cette magnifique chanson de J.-C.P. intitulée « LA LÉGENDE DE JENNYBEL » (Rien à voir avec le personnage de Janybel de la Saison 1 et 2 du VDO).

 

On peut dire qu'avec ce texte poétique, ce qui est devenu désormais la fade chanson d'amour se trouve grandement magnifié...


Bonne lecture, à bientôt, Esperluette.




LA LÉGENDE DE JENNYBEL





Des rivages brumeux d'Ecosse vient cette légende
Dont d'aucuns disent prêter foi à l'authenticité,
Moi, je me suis simplement contenté de l'apprendre,
La musique aidant, je m'en viens vous la raconter...

Habitant jadis au Nord de la vieille Angleterre,
Fille de feu le Duc de je ne sais quelle contrée,
Jennybel ayant nombre de soupirants, sa mère
Dut bien se résoudre un beau jour à la marier...

Une fois consommées les noces de Lady Jennybel,
Son mari se vit par le roi Richard convié
Avec d'autres "preux" à combattre les "infidèles",
Aux confins de l'Afrique, il poursuivit sa destinée...

Dedans son donjon, guettant sans cesse la nouvelle
Venant lui apprendre que son époux lui revenait,
Tout comme Pénélope, brodant jour et nuit, Jennybel
Ne sortait de chez elle qu'à l'aube pour aller prier...

Devant tant de Foi ou de "beauté", nul ne sait dire,
L'Evêque des lieux, se croyant peut-être obligé,
Vint par charité, je pense, un jour pour lui offrir
Les attentions "délicates" dont elle pouvait manquer...

Alliant principes et prestiges de la Famille,
Jennybel au "représentant" de Dieu signifia
Gestes à l'appui:"...je ne suis pas une "simple fille",
Allez donc au...Diable...disparaissez de sous mon toit!

Agitant l'histoire mieux qu'on agite des fantômes,
Elle fit vite le tour du pays qui, consterné,
Se vit décrire Jennybel je ne vous dit pas comme,
Toutefois c'est en tant qu'hérétique qu'elle fut condamnée...

Tandis qu'il succombait à un coup de cimeterre,
Le mari de Jennybel ne pouvait supposer
Que par trop "fidèle", son épouse non adultère
S'en allait au Ciel de son côté, mais en fumée...

Comprenne qui peut: être Fidèle ou Infidèle,
En ces temps lointains, cela pouvait faire hésiter,
Aujourd'hui, la "chose" semblerait plus naturelle,
L'Amour et la Guerre ont foi en d'autres "vérités" (2)

 

 

croisade.jpg

 

Paroles et musique : Jean-Claude Pantel.

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 16:13

 

Contrairement à l’amour (Veuillez noter la minuscule : (amour/partage et non Amour/Harmonie), La véritable Amitié fait partie intégrante de « l’Exercice d’État » que déploie tous azimuts (« Périphérisme ») le Charisme Existentiel de Jean-Claude Pantel, toutes espèces confondues (Minérales, végétales, animales et humaines).

 

Un peu comme un Hymne à l’Amitié, valeur jugée essentiale (Désuperposition), il n’est donc pas étonnant que la chanson « LES ENFANTS D’HERMANN HESSE » se retrouve, à travers l’évocation du célèbre romancier et poète romantique allemand, dans la Charte poético-éthique du « VOYAGEUR DE L’ORAGE ».

 

Il m’est plaisir de le répéter : Seule l’Amitié a su bâtir, la plupart du temps par le biais du bénévolat, la comédie musicale « LE VOYAGEUR DE L’ORAGE ».

 

Sans ce Flux Ondo- (semi) particulaire d’essence pure : Principe de  « non-Souciance » envers toute forme de réciprocité (consciente bien entendu), jamais, non, jamais l’œuvre n’aurait pu voir un seul instant le jour.

 

Mais je vous abandonne, internautes d’ores et déjà conquis à la Cause, à la lecture de ce troisième volet de la « CHARTE V.D.O. nienne ».

 

Esperluette.

 

 

 

LES ENFANTS D'HERMANN HESSE

 

                   

 

 

Tels des personnages issus d'un roman d'Hermann Hesse,

Qualifiés de trublions pour qui suit "l'air du temps",

En leur façon d'être, ils vont et agressent

Les buts illusoires poursuivant l'Homme assidûment...

 

Ils ont pour toute religion : la remise en cause,

Celle qui est en marge du verbiage coutumier,

Ils font s'épouser le mot et la chose,

Pour donner une raison d'être au fait d'espérer...

 

 

                        Parce qu'en les actes, les gestes qui les traduisent,

                        Comme dans un miroir, j'ai su souvent me retrouver,

                        Parce qu'il faut à tous ceux que l'on marginalise

                        Un "support" qui répertorie leurs affinités,

                        Parce que la Vie a fait sienne cette devise

                        Qui veut que s'assemble ce qu'on dit se ressembler,

                        Nous voilà complices,

Sur "l'arche" qui glisse

                        A contre-courant du flot

                        Qui vient et submerge,

De l'île, les berges :

                        L'idéal d'un "renouveau" !

 

 

Ils n'ont pas cru bon de devoir céder au chantage,

Lequel depuis des millénaires cloisonne nos jours,

Ils arguent qu'aimer n'est pas être "otage"

De la dépendance que conditionne l'amour :

 

L'amour qu'on marie, qu'on justifie, qu'on réveillonne

Et qui fanatise, sanctifiant les calendriers,

Ce bonheur factice que l'on conventionne,

Qui anesthésie de nos êtres la "vérité"...

 

 

                        Parce que j'avais aussi refusé le servage,

                        Ce, même avant que ne s'avise ma destinée

                        A me les donner comme compagnons de "voyage"

                        Ces parias, ces incompris, ces illuminés,

                        Parce qu'il fallait que nous donnions forme à l'adage

                        Qui veut que s'assemble ce qu'on dit se ressembler,

                        Nous voilà complices,

Sur "l'arche" qui glisse

                        A contre-courant du flot

                        Qui vient et submerge,

De l'île, les berges :

                        L'idéal d'un "renouveau" !         

 

 

Et ces personnages, sosies des héros d'Hermann Hesse,

Qu'ils soient "Loup des Steppes" ou "Narcisse" ou bien "Siddharta",

Perpétuent "l'image" de ce qui transgresse

La Loi de la Mort qui "limite" tout ici-bas...

 

 

                        D'ailleurs, qu'importe de qui ils héritent du "rôle",

                        Ils demeureront demain ce qu'ils sont aujourd'hui,

                        Mais comme je sais les limites de la "parole"

                        Qui ne peut transcrire tout mouvement de l'Esprit

                        Il ne faut pas en ces couplets chercher de symbole

                        Mais un simple hommage rendu à quelques amis,

                        Dont je suis complice,

Sur "l'arche" qui glisse

                        A contre-courant du flot

                        Qui vient et submerge,

De l'île les berges :

                        L'idéal d'un renouveau !                                 

                                   ... (Ad libitum)

 

 

Paroles et Musique : Jean-Claude PANTEL


 

HesseHermann Hesse

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 11:52

       

Quarante chansons figurent déjà sur la liste des chansons du « VOYAGEUR DE L’ORAGE » déclamées par le Voyageur et reprises en chœur, ou non, c’est selon, par les élèves ainsi que les professeurs de l’Institut de Concordance.

Vu l’ampleur du phénomène verbo-musical, D’aucuns me récrieront que cela suffit amplement à contenter leur profond désir de découverte du conte philosophique.

Mais un sentiment de frustration personnelle surnage la visualisation de l’ensemble de l’œuvre, je m’explique :

A côté des quatre dizaines de poèmes orchestrés que « vocalise » le chantre inspiré Jean-Claude Pantel, se distinguent - avec brio - de véritables petits bijoux artistiques, écrits par ce même auteur, que je me refuse à voir finir au fond d’un vieux tiroir poussiéreux, pour la simple raison qu’ils ont été forclos de la (tragi) comédie musicale en question (Il fallait bien choisir).


Ayant déjà confié ce modeste projet à l’intéressé, je compte un jour intercaler, s’il m’est donné de le vivre, des dialogues supplémentaires dans le Livret, afin de présenter, aux auditeurs et lecteurs du VDO, certains ors et autres pierres précieuses faisant partie de cette joaillerie lyrique qu’il m’apparaît désormais aberrant d’abandonner sur les sinistres bas-côtés d’un chef-d’œuvre que bien des personnes frustrées se plaisent à considérer aujourd’hui comme un pesant lingot de plomb.

La chose se fera-t-elle ? Je le souhaite en tous les cas, dans la mesure où, si elle semble non souhaitée pour le moment, je l’estime, pour ma part, grandement souhaitable…

En suis-je capable ? A la question, je réponds tout de go, car sans hésiter un seul instant : Oui.

Jean-Claude Pantel opposera-t-il à veto définitif à ma demande ?  La décision lui appartiendra quand elle devra s’exprimer..

En attendant ce jour, en joaillier de l’Art poétique jantélien, je vous propose de découvrir, et ce, gratuitement, par le biais du blog « vdo-jantel.over-blog.com » , un de ces joyaux de versification que cisela naguère, avec passion et total désintéressement, mon ami Jean-Claude Pantel : « LES TROIS PAPILLONS ».

Dans l’Espérance d’une éventuelle approbation de la démarche précitée, je vous souhaite agréable lecture de l'aventure vécue par nos « Trois Papillons ».

Esperluette.


LES   TROIS   PAPILLONS



                                        Va et vois !
                            Vois bien et puis reviens
                            Nous dire ce qui brille,
        Refrain :       Palpite et s'écarquille
                            Au sein du firmament,                                 Depuis l'Age des Temps...
                            C'est ainsi qu'à trois de ses sujets
                            Le roi des papillons parla un jour d'été.


Le premier s'envola à tire-d'aile,
Saluant au passage l'hirondelle
Et bien d'autres voyageurs des saisons
Qui lui firent montre d'admiration,
Ebloui, au retour,
Il dit en son discours :
         
- La "chose" est gigantesque, elle éclaire et inonde
Jusqu'à perte de vue l'Infini et ses Mondes... -

(murmure de l'assemblée avec reprise de la phrase du 1er papillon)


        Refrain :     Va et vois !
            Vois bien et puis reviens... (etc...)


Le deuxième avide d'en savoir plus
Et aux yeux de tous d'être reconnu
Fit battre si fort ses ailes de soie
Que l'aigle, en le croisant, ne le vit pas,
Ebahi, il revint,
Entonna ce "refrain" :

- Satellisant l'Espace de perles qui scintillent (*),
La "chose" en sa clarté, de plus, réchauffe aussi... -

(murmure de l'assemblée avec reprise de la phrase du 2ème papillon)
   

      Refrain :     Va et vois !
            Vois bien et puis reviens... (etc...)


 Le troisième papillon décolla,
Il pourfendit l'azur et s'approcha
Plus près qu'Icare ne le fit en son temps
De l'Astre d'Or, du Disque incandescent,
Et la nuit arriva...
Et lui ne revint pas...

(murmures de l'assemblée)

Et le Roi annonça à tous ses congénères :
- Lui sait ce qu'est la "chose"... il connaît la Lumière !


Paroles et Musique : Jean-Claude PANTEL


(*) Jean-Claude Pantel aime à jouer avec ses rapprochements phonétiques que sont les assonances; un parti-pris m’aurait fait opter plutôt pour : « Satellisant l’Espace de perles inouïes » (Par exemple) afin de mieux respecter la rime.

 

Trois_papillons_Acrylique_sur_toile_de_lin_Pigments_naturel.jpg

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